Le mois d’avril est axé sur la santé des mères et des enfants. C’est également la semaine européenne de la vaccination.
Ces deux événements m’ont ramené des dizaines d’années en arrière lorsqu’avec ma mère et ma soeur nous attendions au « dispensaire » notre tour pour être vaccinés. Tous les pays du monde n’ont pas la même chance que la France et ne disposent pas d’un réseau de PMI (Protection maternelle et infantile) national qui dispense, depuis la fin de la guerre, soins et conseils gratuits pour les mères, les enfants, les jeunes filles et les jeunes couples.
Grace à la vaccination, aux conseils hygièno-diététiques, à la surveillance des grossesses, à la contraception et l’éducation des jeunes filles, la mortalité infantile et les grossesses compliquées ont considérablement diminuées dans notre pays.
Dans les pays en développement, la mortalité infantile reste très élevée : 4 à 12 % selon les pays alors qu’elle est de 0,2 % en Europe. 300 000 femmes meurent chaque année lors de l’accouchement. Plus de la moitié de ces décès auraient pu être évitée par une prise en charge efficace.
Nous, rotariens, que pouvons nous faire ?
Près de chez nous :
- Faire la promotion de la vaccination.
- Aider les nouveaux arrivants et les plus défavorisés comme l’a fait le Rotary club de Cholet en vous proposant des poussettes et du matériel de puériculture.
- Dispenser des conseils d’hygiène et diététique pour lutter contre la transmission des maladies et la « malbouffe ».
Plus loin :
- Participer à la mise en place ou la réhabilitation d’hôpitaux comme le font les 18 districts français en s’impliquant par une Global Grant dans la réhabilitation de la section pédiatrique de l’hôpital de la Quarantaine à Beyrouth.
- Distribuer des kits d’accouchement propres et former les professionnels de santé.
- Participer à des campagnes de vaccinations.
La liste des engagements possibles est longue. Vous pouvez trouver de nombreux exemples sur rotary.org et sur « Monrotary ».
L’amélioration de la santé des mères et des enfants est un enjeu économique et humanitaire très important. De nos jours, il n’est pas normal que tant de femmes meurent en donnant la vie ou que plus de 200 000 enfants meurent de la rougeole chaque année.
Saisissons ces opportunités d’actions pour proposer des solutions et améliorer la qualité de vie de ces femmes et ces enfants.